Formation professionnelle sur :

laiciete

La laïcité et les valeurs de la République

Objectifs:
- Appréhender l’esprit de la laïcité française à travers sa construction historique et la loi de 1905
- Identifier les valeurs et principes induits par la laïcité, ses zones de flou et ses défis (laïcité ouverte vs laïcité fermée)
- Agir dans l'esprit de la Loi du 24 août 2021 confortant le respect des principes de la République, dite "loi sur le séparatisme"

Monothéismes

L'approche des monothéismes

Objectifs:
- Connaître les narratifs et les dogmes respectifs à travers le développement historique de chaque tradition monothéiste : judaïsme, christianisme, islam
- Identifier les principes partagés et les divergences de fond
- Apprendre les fondamentaux et le fonctionnement de chaque tradition

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L'islam et la radicalisation

Objectifs:
- S’initier aux fondamentaux de l’islam sous différents aspects (naissance, expansion, divisions, doctrines, etc.)
- Saisir les mécanismes géopolitiques qui ont conduit à l'émergence de l'islamisme, de la "radicalisation" et du jihad, ainsi que leur contenu
- Détecter les signes de la "radicalisation" pour assurer prévention et traitement

Dubai nuit

L'interculturel

Objectifs :
Si vous partez vivre et travailler dans un pays de la zone MENA, ou si vous êtes tout simplement en interaction avec quelqu'un de cette zone, cette formation vous permettra d'appréhender les clés et registres culturels concernés, afin de communiquer efficacement avec vos interlocuteurs et éviter les "incidents" culturels.

Apprentissage en ligne

Via webinaire et/ou ressources vidéo à consulter par l’apprenant

Formation conviviale

Le nombre de participants est limité à 20 par webinaire

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Vidéothèque : introduction à l'islam

Monde arabe - Monde Musluman

Abraham

Naissance de l’islam

Expansion et fondations

Fractures et branches de l’islam 1 Séditions et divisions aux trois premiers siècles

Fractures et branches de l’islam 2 La scission sunnite-chiite

Fondamentaux 1 La religion

Fondamentaux 2 - Le droit

Contactez-moi pour toute demande d'information ou de devis qu'il s'agisse de présentiel ou de webinaire : contact@altrvision.fr

Ce qu'en pensent les formés

Témoignages clients

Qui je suis

Je m’appelle Guy Trolliet. Je suis né et j’ai grandi au Liban où mes grands-pères s’étaient installés après leur arrivée au tout début des années 1920 comme jeunes soldats avec le contingent quand cette région du Proche-Orient fut placée sous protectorat français au lendemain de la Première guerre mondiale. J’y accomplirai ma scolarité, mes premières études universitaires ainsi que mes premières années professionnelles au terme des quelques 26 années que je passerai dans ce pays. A ce stade, vous aurez compris que je suis parfaitement biculturel, français et libano-arabe.

J’ai exercé différents métiers dans un parcours qui m’a amené à vivre aux E.A.U. au milieu des années 1980, puis à Londres avant de revenir définitivement en France.

Armé de cette expérience à l’international, je suis devenu coach interculturel (j’ai notamment collaboré avec Berlitz Cultural Consulting). Puis, en 2007, j’ai entrepris de me former à l’IREL (Institut d’étude des religions et de la laïcité) où j’ai commencé un parcours d’islamologue, que j’ai poursuivi comme doctorant à l’EPHE (École pratique des hautes études).
Rien que du normal évidemment pour quelqu’un qui est tombé dans la marmite des religions au Liban.

C’est ainsi que je suis devenu formateur sur les thématiques que vous trouverez sur le site, capitalisant tant sur mon bagage académique que sur mon vécu, notamment dans le monde arabo-musulman s’agissant de l’islam.

Partager mes connaissances afin de vous permettre d’avoir une vision éclairée sur ces sujets.
Maintenant, je vous laisse découvrir les formations, en espérant vous retrouver à l’une ou l’autre d’entre elles, et vous remercie de votre attention.

Les citations qui m'inspirent

« Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde » Albert Camus
« Les gens croiront un gros mensonge plus facilement qu’un petit, et si vous leur répétez assez souvent, ils finiront par le croire, tôt ou tard » Walter Langer
« L’important n’est pas de convaincre mais donner à réfléchir » Bernard Werber
« On n’entend pas le bruit du lierre pendant qu’il envahit le mur mais on entendra le bruit du mur quand il s’écroulera » Mon grand-père

La laïcité et les valeurs de la République

« La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. … » Article premier de la Constitution de 1958

Contexte
Pourquoi, en France, ne peut-on voir certaines scènes telles que le Président qui jure sur la Bible (ou sur tout autre texte sacré) comme aux États Unis, un fonctionnaire ou un agent de l’État arborant un signe religieux, une élève portant le voile islamique dans une école publique, un nouvel édifice religieux financé par les deniers publics ?

La réponse se trouve dans notre laïcité, qui n’est pas une exception propre à notre pays, puisque les principaux états démocratiques sont laïcs, mais chacun à sa manière, selon son histoire et sa culture. Ainsi, la laïcité turque, mise en place par Mustapha Kemal Atatürk au début des années 1920 au moment de fonder la Turquie moderne, a consisté à mettre sous tutelle de l’État, par le biais d’une administration rattachée au Premier ministre, la Diyanet, la gestion de la religion et de ses représentants, laïcité bien éloignée de la nôtre donc.

Laïcité ou laïcités ?

Pour revenir en France, et depuis l’affaire du « foulard islamique » à Creil en 1989, notre laïcité est chahutée sans répit. Même la gauche, qui en fut l’étendard et le prometteur avec la loi de 1905, est déchirée à son sujet (voir le documentaire Laïcité : la gauche dans tous ses états ici).

De lois (celles de 1905, 2004, 2010, 2021 pour les principales) en décisions du Conseil d’état (sur l’accompagnement des sorties scolaires par des femmes voilées ou sur les crèches dans les mairies par exemple), de vade-mecum ou guides interministériels sur la laïcité à la formation et nomination de référents laïcité et les difficultés qui les accompagnent (voir ici), tout ce tohu-bohu discret se fait dans le cadre d’un affrontement entre deux laïcités : une laïcité dite ouverte, ou participative, ou tolérante, ou inclusive etc., et une laïcité dite fermée, ou exclusive, ou rigide, ou rigoriste etc. de sorte que des vides juridiques subsistent, donc des problèmes manifestes ou latents.

Plusieurs raisons expliquent l’existence de ces deux laïcités. En dehors des questions purement politiques, la plus importante est certainement la méconnaissance sous-jacente, s’agissant surtout du grand public, de ce qu’est notre laïcité et surtout de son esprit et de ses racines (qui connait les affaires du chevalier de La Barre et de la famille Calas et leurs conséquences ?).

Dis, c’est quoi la laïcité alors ? Début de réponse

Voici un premier et bref éclaircissement, à commencer par le mot même de « laïcité » : il vient du grec, laïos, et veut dire « peuple », par distinction avec klerikos, le clergé.

Il aurait connu un usage intensif dans les années 1870, fortement rattaché à la notion de République, et la première intellectualisation écrite qui semble en avoir été faite est celle de Ferdinand Buisson (entre autres philosophe de l’éducation, et président de la commission parlementaire qui rédigea le texte de la loi de 1905) produite dans son Dictionnaire de pédagogie et d’instruction primaire (1883) :

 « La Révolution française fit apparaître pour la première fois dans sa netteté entière l’idée de l’État neutre entre tous les cultes, indépendant de tous les clergés, dégagé de toute conception théologique … : la grande idée, la notion fondamentale de l’État laïque, c’est-à-dire la délimitation profonde entre le temporel et le spirituel, est entrée dans nos mœurs de manière à n’en plus sortir …

Cela permet l’égalité de tous (…) devant la loi, (…) l’exercice de tous les droits civils, désormais assurés en dehors de toute conviction religieuse et la liberté de tous les cultes. »

Ainsi, sont posés dans ces lignes les trois piliers ou principes de la laïcité, dont le premier, le principe de neutralité de l’État vis-à-vis des cultes et des clergés (des religions en général, dira-t-on), semble être, pour F. Buisson, la condition sine qua non pour l’existence des deux suivants :

  • le principe d’égalité des citoyens, sans considération de leur appartenance religieuse
  • le principe de liberté de culte, soit la liberté de pratiquer et aussi de croire ou ne pas croire

Valeurs et principes de la République

La Révolution française avait déjà cependant posé les valeurs et principes républicains de liberté et d’égalité (constitutionnalisés par la suite) dans l’article 1 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, et dans l’article 10 pour la liberté religieuse. Ils seront rejoints plus tard par la valeur « fraternité » qui complètera le triptyque de la devise républicaine, et qui sera consacrée comme « valeur constitutionnelle » par le Conseil constitutionnel récemment.

S’agissant de la séparation du spirituel et du temporel, celle-ci a donc consisté en la mise à l’écart de Dieu en tant que législateur pour le remplacer par l’Homme. Ainsi les droits sont-ils désormais qualifiés de « droits naturels » et non plus de « droits divins », ce qui pose problème aujourd’hui avec les individus qui souhaitent faire prévaloir les seconds sur les premiers, rejetant ainsi les lois de la République et l’ordre établi. Ce « communautarisme séparatiste » a fini par donner naissance à l’expression « libanisation de la France » (voir mon analyse de cette expression ici) et a conduit au vote de la Loi du 24 août 2021 confortant le respect des principes de la République, dite « loi sur le séparatisme », dernière en date, pour tenter de sauver le vivre-ensemble et préserver la cohésion sociale.

La formation

Quelles sont les principales nouveautés de cette dernière loi ? Règle-t-elle tous les problèmes ? Quels sont les atteintes aux valeurs et principes qui fondent et cimentent la République ainsi que la société ? Mais avant tout, comment doit-on comprendre la laïcité ? Nous verrons tous ces points, et bien d’autres encore, dans la formation, et nous discuterons des problématiques actuelles, à la lumière d’une appréhension éclairée de la laïcité et d’une connaissance fondée des valeurs et principes républicains.

L’islam et la radicalisation

Les problématiques

Le problème, ajoute David Le Bars, secrétaire général des commissaires de la police nationale, c’est que personne n’a été formé aux signes de la radicalisation et on manque de connaissance sur l’islam. Il y a un risque de signalements intempestifs mais au moins on y verra plus clair. (source : le Parisien)

Dans cette déclaration de 2019, David Le Bars pose clairement trois problématiques :

  • la connaissance de l’islam
  • la détection de la radicalisation
  • le signalement d’une personne radicalisée

Que peut-on dire du traitement de ces problématiques quelques années plus tard ?

Les pouvoirs publics ont certes décidé et annoncé des actions au lendemain des attentats dramatiques de 2015 : ainsi de plans (le PLAT, plan de lutte anti-terroriste, le PACT, plan d’action contre le terrorisme, le PNPR, plan national de prévention de la radicalisation sous-entendu violente) en guides interministériels sur la radicalisation, de décisions administratives (comme celle d’expulser l’imam Hassan Iquioussen)  aux programmes de déradicalisation, les effets d’annonce ont été tonitruants et répétitifs.

Pour quels résultats ? Certainement des résultats mitigés à ce jour, pour des raisons diverses et variées dont certainement la complexité et la sensibilité des problématiques à aborder, ainsi que, s’agissant de formation, la pertinence des formations.

Complexité et sensibilité des problématiques

En effet (et je laisserai la question du signalement de côté dans ce billet), s’agissant de l’islam, il est évident que, comme toute religion, il a connu un point de départ, une expansion, des divisions et des guerres internes, un foisonnement des doctrines, un marquage culturel et civilisationnel, bref des évolutions constantes selon les lieux et au fil des siècles dont les deux/trois premiers restent encore peu maitrisés. Ce n’est pas pour rien qu’une formation d’islamologue prend plusieurs années (avec une expertise sur un champ particulier souvent). De facto, il faut être qualifié pour parler d’islam, surtout pour mettre en relation factuellement et objectivement la religion avec les phénomènes de radicalisation et de jihad, et non se contenter de reproduire les cinq piliers de la religion, les écoles juridiques du sunnisme et quelques célébrations religieuses en guise de présentation de l’islam.

Quant à la radicalisation, le terme en usage bien qu’inapproprié, mais retenu car, dit-on, on pourra faire de la « déradicalisation » (on a vu les résultats, et aujourd’hui on parle plutôt de désengagement), il correspond ni plus ni moins à ce que l’on appelait autrefois les fanatiques, religieux ou autres, ayant existé de tout temps. Cela étant, que doit-on entendre par ce terme ? Voilà le premier défi. Un musulman zélé, pratiquant rigoriste, peut-il être considéré comme radicalisé, tout comme pourrait l’être un juif ultra-orthodoxe ou un catholique intégriste ? Est-ce pour autant qu’il serait dangereux ? À partir du franchissement de quelle ligne rouge faudrait-il déclencher un signalement auprès des services de police afin de prévenir éventuellement tout risque de basculement vers la violence ? Voilà le second défi, avec des questions qui appellent des réponses éclairées permettant d’éviter autant que peut se faire les signalements « intempestifs » évoqués par David Le Bars.

Accessoirement, quand on pense radicalisation ou fanatisme islamique on pense naturellement jihad. Là encore, on entend tout et son contraire sur ce concept de jihad, qui, dans sa version agressive et meurtrière, est l’aboutissement d’une réflexion dogmatique anti-occidentale extrême récente, que j’appelle le « jihad free-lance ». Ses principaux idéologues sont connus, leurs messages et leurs argumentaires bien étayés et bien relayés. Ce jihad terroriste ne doit cependant pas faire oublier que pour de nombreux musulmans, le jihad reste un effort de pratique religieuse et d’acquisition de connaissances. Malheureusement le premier fait beaucoup plus parler de lui, et là aussi il faut faire la part des choses.

Islam politique ou islam radical ?

Ni l’un ni l’autre ! Le seul terme que j’utilise depuis l’an 2000 est islamisme.

En effet, cette année-là j’écrivais dans un rapport d’étude de l’IHEDN la phrase suivante : « La France, …, ne doit pas se tromper de cible : l’ennemi est l’islamisme et non l’islam. ».

L’islamisme est une doctrine qui a émergé et s’est propagée au Moyen-Orient au milieu du XXe siècle, que l’on pourrait définir comme suit : doctrine ou idéologie qui vise à asseoir un pays et sa société sur les préceptes de l’islam, adoptant, dans sa forme la plus parfaite, le Coran comme constitution et la charia comme système juridique. L’islam devient ainsi la norme religieuse, la norme juridique et la norme sociale.

Nous voilà plus de vingt ans après la date des lignes précitées et la menace est plus que jamais avérée (voir le texte sur La laïcité et les principes de la République).

La formation

Alors, qu’est-ce que l’islam, la radicalisation, le jihad ? Quelle relation entre islam et islamisme (car il y a bien une relation entre les deux) ? Comment est né l’islamisme et pourquoi ? Quels sont les signes de la radicalisation ? Comment faire la part des choses pour avoir une posture adéquate en cas de suspicion de radicalisation ? Nous verrons tous ces points, et bien d’autres, dans la formation, et nous discuterons des problématiques actuelles, à la lumière d’une connaissance a minima de l’islam en lien avec l’islamisme et la radicalisation.

Approche des monothéismes

Inculture religieuse :

Entendre un élève demander « Qui est le monsieur sur la croix ? » devant un tableau de la crucifixion au cours d’une visite scolaire dans un musée peut prêter à sourire. Mais entendre deux jeunes adultes musulmans vous dire qu’on leur a appris que c’est Satan qui a soufflé à Abraham le sacrifice de son fils, alors là, on reste pantois ! J’en ai entendu des vertes et des pas mures.

Si la culture générale de la jeunesse actuelle est elle-même déjà en chute libre (en dehors des foyers de croyants, et encore), que dire de son inculture religieuse ! Les adultes ne sont pas en reste, ni même les politiques (voir ici). Peut-être que si les jeunes avaient une culture religieuse suffisamment étoffée, et une connaissance éclairée de la laïcité, les résultats de l’enquête auprès des lycéens sur la laïcité et la place des religions à l’école et dans la société auraient été probablement différents (enquête Ifop pour la Licra consultable ici).

Ne pas savoir ce qu’est l’eschatologie, ou pourquoi Jérusalem est si importante pour les trois monothéismes (judaïsme, christianisme et islam, dans l’ordre de leur apparition), ou ignorer les points sur lesquels ces traditions divergent fondamentalement, ou la place d’Abraham dans chacune d’elles, ou croire que c’est le prophète Mohammad qui a écrit le Coran, bref, cultiver l’ignorance ou la méconnaissance religieuses peut conduire à des méprises, à des confusions, voire laisser le champ à des manipulations dangereuses conduisant parfois à des violences dramatiques.

Armand Fallières disait : « L’ignorance c’est l’esclavage, la connaissance la liberté ».

L’enseignement du fait religieux en France

Dans son rapport sur L’enseignement du fait religieux dans l’École laïque, remis en février 2002 au Ministre de l’Éducation nationale, Régis Debray formulait des préconisations pertinentes sur le sujet, dont la création d’un Institut européen en sciences des religions (IESR), au sein de l’École pratique des hautes études (EPHE) qui serait le « fer de lance » de cet enseignement (voir le rapport ici). L’IESR fut ainsi crée la même année, pour devenir en 2021 l’IREL, Institut d’étude des religions et de la laïcité, et puis … et puis pas grand-chose, malheureusement puisque le problème reste entier (lire le texte sur La laïcité et les principes de la République ci-dessus) !

La science des religions : des connaissances renouvelées

Nous sommes le pays figure de proue des Lumières, le pays de Pascal et de Descartes, celui de Marcel Mauss, de Georges Dumézil, de Louis Massignon, de Claude Lévi-Strauss, d’Ernest Renan, d’Henri Corbin pour ne citer que quelques noms parmi les illustres anciens. Leurs successeurs continuent d’enrichir la connaissance scientifique des religions à partir des découvertes et apports de différentes disciplines comme l’archéologie, la philologie, l’épigraphie, la numismatique, etc. Les publications sont fréquentes, touchent toutes les traditions religieuses, et nous éclairent chaque fois un peu plus sur leur naissance, leur développement, leurs influences sur le plan religieux, spirituel, social et culturel, sans chercher à opposer foi et raison.

Anthropologie religieuse :

Depuis que la mondialisation est en œuvre, et avec l’accroissement des flux migratoires provoqués par des causes diverses et variées, le brassage des populations n’a jamais été aussi important, donnant ainsi naissance aux sociétés multiculturelles (la France n’y échappe pas), les migrants charriant avec eux leur propre culture, leur religion donc, ainsi que leurs rituels. Ignorer ou méconnaitre la culture de ces personnes conduit à ce que l’on appelle le « choc culturel ». À force, les individus concernés peuvent finir par dysfonctionner, ce qui aggrave les problèmes relationnels (cet état de fait fut la raison principale de la création par Tobie Nathan de la première consultation d’ethnopsychiatrie en 1979 en France). Connaitre a minima les traditions religieuses aide certainement à mieux appréhender les individus dans leur spécificité. Se priver de cette connaissance, s’agissant des monothéismes, serait priver le citoyen français en formation, que ça soit à l’école de la République ou à l’école privée, d’un pan de son identité. La chose est vitale … et devrait être aisée, quoi que l’on en dise : on enseigne le FAIT religieux.

La formation

Bien que l’on devrait normalement utiliser le pluriel pour chacune de ces traditions, et parler ainsi des judaïsmes/des christianismes/des islams, compte tenu des différents courants et composantes qui existent au sein de chacune d’elles, la formation les traitera de manière générique afin de transmettre aux participants des connaissances fondamentales et factuelles à partir des quatre axes suivants :

  • les grandes lignes chronologiques avec les évènements marquants
  • les caractéristiques principales du point de vue des dogmes, fêtes et célébrations
  • les points communs ainsi que les divergences clivantes
  • les organisations et représentations

Munis de ce bagage, les participants pourront approfondir par la suite à leur guise telle ou telle tradition, ou tel sujet de l’une ou de l’autre, selon leur intérêt et/ou leurs besoins.

J'ai formé plusieurs milliers de personnes depuis 2011, qu'attendez vous pour vous lancer ?
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